PHOTOGRAPHIE

Réflexions à propos de l’édition d’un livre « photos ».

Par  Jean-François FABRIOL

La couverture du Livre Igues & Crozes en Quercy par Jean-François FABRIOL

Phase une : le contenu

avant de se lancer, je suggère de se poser les questions suivantes :

    1 –  pourquoi et pour qui on veut faire un livre « photo » ?

On a des choses à dire, raconter et partager.

    2 –  est-ce qu’on dispose d’assez de matière ?

Il faut un contenu consistant et de qualité. (être très exigeant)

    3 – Comment organiser ces photos ?

le contenu doit être cohérent.

    Il ne faut pas cacher que ça représente un énorme travail, car il ne suffit pas d’avoir des bonnes photos.

Phase deux : l’édition

Editer un livre passe par trois étapes :

   1 – La mise en page

   2 – l’impression

   3 – la distribution et la vente.

deux façons de procéder :

A – passer par un éditeur qui se charge de tout

mise en page,  déclaration ISBN, trouver un imprimeur, lancer le livre, gérer une souscription, distribution en librairie, suivi de vente.

B- Auto-édition.

    L’auteur se charge de tout ! Il faut savoir tout faire (et bien le faire !) et avoir le temps et l’argent à investir.

    Remarques : grâce à internet on peut trouver en ligne des logiciels de mise-en-page et des tutoriels pour apprendre à les maîtriser… Mais l’« infographie » est un métier qui ne s’improvise pas. Un livre bien construit, présenté avec goût, gagnera des lecteurs.

  La distribution et le suivi de vente demandent simplement d’être organisé et disponible pour assurer l’écoulement du produit. Concernant les livres photos ça se traduit par d’incessants déplacements sur les congrès et rassemblements spéléos.

Coût

    A chaque ouvrage va être différent. « Tous les coûts sont dans la nature  ! ».

Au niveau imprimerie, de nombreux paramètres sont à prendre en compte : format du livre, qualité du papier, type de couverture, nombre de pages, quantité.                                                                                                                                      exemples :

  – Compte rendu d’expédition : format A4,  couverture souple, 25 exemplaires, 250 pages, qualité correcte : 10 € environ. Vente privée en souscription, pas de frais d’éditeur, pas de droits d’auteur, la mise ne page et les contributions (texte et photos) sont assurés par les membres de l’expédition dont c’est le job !.

  – Livre de photos vendu tout public dans les librairies du Quercy et sur les congrès.   « Igues et Crozes en QUERCY » , couverture cartonnée , format 21,5 x 24 cm, 196 pages, tirage 750 exemplaires, prix souscription 25 € (100 souscriptions)  puis prix de vente 28 € en librairie (remise libraire 30 %), imprimeur près de 6000 €.

Droits d’auteur

    Il ne faut pas se faire d’illusion, on ne vit pas en éditant quelques livres « photo » ! Les tirages à 500 ou 1000 exemplaires des livres « photo spéléo » ne peuvent se comparer aux romans qui tirent à des dizaine de milliers d’exemplaires. Le matériel photographique est onéreux. Le temps passé pour aller chercher les photographies au bout du monde ou simplement au bout d’un réseau souterrain ne se compte pas !

Trois exemples de « contrats :

  – l’éditeur prend tout à sa charge et verse à l’auteur des droits : soit un forfait, soit un pourcentage par livre vendu (jusqu’à 10%)

  – l’éditeur et l’auteur partagent les frais d’imprimerie, et une fois remboursés, ils partagent les « bénéfices » sur le suivi des ventes.

Conclusion

Dernier commentaire

pour faire un beau livre, il faut un travail soigné à toutes les étapes, un investissement en temps à prendre en compte. Au-delà d’une maîtrise de la technique photographique, l’auteur va apporter sa touche personnelle et faire de cet ouvrage un livre d’art.

A propos de nous

La Commission audiovisuelle FFS a pour but de gérer les affaires audiovisuelles de la Fédération et d’être en relation avec les fédérés pratiquant l’audiovisuel. Cette commission est une structure interne à la FFS.